J’avais toujours pensé que la cause devait être que j’avais été trop paresseuse pour porter attention aux odeurs
J’ai un odorat très peu développé, du plus loin que je me rappelle. Les odeurs doivent être assez fortes pour que je les remarque. S’il y a des fleurs, je dois me coller sur celles-ci pour percevoir une faible odeur. Si un collègue a beaucoup sué, je peux le sentir, mais autrement, je ne perçois rien. Je peux aussi sentir le homard qui est devant moi, par exemple, mais je possède très peu d’associations entre des aliments et des odeurs: 3 ou 4, peut-être, homard inclus. Je me rappelle l’odeur du bord de la mer. Je peux sentir le gazon pendant que je le taille, mais ça ne va pas plus loin pour l’environnement extérieur. J’avais toujours pensé que la cause devait être que j’avais été trop paresseuse pour porter attention aux odeurs, mais ça ne fait pas très longtemps que j’ai compris que les gens ne semblent pas avoir fait d’efforts particuliers pour développer leur odorat.
Je me suis déjà dit aussi que peut-être que le fait que mes parents fumaient lorsque j’étais enfant avait pu interférer avec le développement de mon odorat, mais les parents fumeurs n’étaient pourtant pas rares à l’époque. Pour ma propre odeur, selon la sensation de sueur ou selon que j’ai eu chaud, je devine ce qu’elle doit être selon des commentaires passés et je ne prends pas de chance. C’est peu probable que ce soit dû à une maladie, car ma mère s’est arrangée pour que je n’attrappe à peu près rien pendant ma petite enfance et je n’ai aucun souvenir d’avoir porté attention aux odeurs, du plus loin que je me rappelle. Je suis peut-être dans une bonne position pour tenter de voir si je peux développer un peu plus mon odorat en l’exerçant consciemment, mais comme c’est presque abstrait pour moi, je ne pense jamais à y mettre des efforts!
Anonyme